L’Union populaire républicaine (UPR) s’est réunie ce samedi autour de son président François Asselineau, qui conduira une liste « pro-Frexit » aux élections européennes de mai 2019 après avoir défendu la sortie de la France de l’UE à la présidentielle. En Touraine, un millier de personnes s’est rassemblé pour cette « université d’automne » de l’UPR. Le président de l’UPR a notamment débattu avec le démographe Emmanuel Todd, qui approuve le constat d’un « système européen autoritaire et antidémocratique » – l’Allemagne en prend aussi pour son grade -, mais pas « l’opposition au monde anglo-saxon » ou la sortie de l’Otan. Le débat est animé par un « militant actif » de 17 ans, Aurélien Enthoven, fils du philosophe Raphäel Enthoven et de Carla Bruni-Sarkozy. François Asselineau en est persuadé: « l’instinct de survie du peuple français a commencé à se réveiller ». 32.000 adhérents Lors de la présidentielle de 2017, cet énarque et inspecteur des Finances n’a recueilli que 0,92% des voix. Cet ex-membre de cabinet de droite des gouvernements Balladur (1993-1995) et Chirac (1995-1997) puis du RPF de Charles Pasqua, a tenté de démontrer, article par article, la nécessité pour la France de sortir des traités européens. Créé en 2007, l’UPR compte « 32.000 adhérents » dont « 21.000 à jour de cotisation », « 10.000 de plus » depuis la présidentielle. Avec une « majorité de primo-adhérents » à un parti politique, et des nouveaux venus « plutôt de la gauche », le mouvement est très actif sur internet où les vidéos de M. Asselineau dépassent souvent les 50.000, voire les 100.000 vues. Vivement le Brexit Intarissable quand il s’agit de citer De Gaulle, François Asselineau déconstruit méthodiquement cette « idéologie » supranationale bruxelloise. « L’avenir de la France passe beaucoup plus par ses liens avec les pays du Sud, du Maghreb et de l’Afrique, de même que l’avenir du Royaume-Uni passe plus par ses liens avec les pays du Commonwealth, et l’Allemagne avec le monde turcophone », explique-t-il à l’AFP. Il promet des « personnalités d’ouverture » sur sa liste, sans dévoiler de noms. Se réjouit qu’Emmanuel Macron ait ordonné le retour à un mode de scrutin national, ce qui « va permettre un vrai débat ». Et compte sur le Brexit, prévu le 29 mars à deux mois du vote, pour démystifier la déconstruction de l’UE. Aux européennes, une liste doit réaliser au moins 5% pour être admise à la répartition des sièges, et au moins 3% pour voir ses frais de campagne remboursés. Or, un sondage publié le 13 septembre crédite l’UPR de 1% d’intention de vote pour les européennes, et 1,5% pour les Patriotes de Florian Philippot qui s’est fixé comme priorité également le « Frexit ». Mais François Asselineau a rejeté l’appel du pied de l’ex-lieutenant de Marine le Pen qui a assuré à l’AFP qu’il conduirait bien une liste en 2019 pour les Européennes. « J’ai tendu la main à plusieurs reprise à François Asselineau, même pour une simple rencontre. Il ne le souhaite pas et l’a dit avec beaucoup d’agressivité. Je regrette cette fermeture car le Frexit doit être la seule priorité », a regretté M.

Dernièrement, un séminaire m’a envoyé à Dallas, où j’ai pu entendre le discours très intéressant d’un intervenant. Celui-ci racontait en effet qu’il existait une pléthore d’arguments pour expliquer pourquoi l’inflation est un mal, mais que certains des arguments les plus souvent avancés sont en réalité tout à fait fallacieux. Il allait jusqu’à dire que les individus qui tenaient de tels propos souffraient d’une illusion monétaire. Son discours m’a d’autant plus intéressé qu’il sortait un peu des sentiers battus.
Les gens souffrent d’une illusion monétaire quand ils confondent les variables réelles et nominales. Le bien-être des individus, par exemple, dépend des variables réelles et non des variables nominales.
Tout d’abord, il est absurde de dire que l’inflation est un mal parce qu’elle a rendu les biens plus chers. En effet, si toutes les variables nominales croissent au même taux, les agents économiques disposent de revenus nominaux plus élevés et peuvent ainsi acheter la même quantité physique de biens qu’auparavant. Si les gens considèrent leurs dépenses nominales sans se rendre compte que leurs revenus nominaux augmentent aussi, ils souffrent alors d’illusion monétaire. Car ce sont les revenus réels qui nous indiquent le volume de biens que nous pouvons acheter.
Un deuxième type d’illusion est plus subtil, quoique tout aussi pernicieux. Supposons que le prix réel ou relatif du pétrole augmente brutalement. Dans les nations fortement importatrices, les gens verront logiquement leur sort se dégrader. Globalement, le pays doit détourner des biens de la consommation intérieure pour les exporter, afin de gagner les devises étrangères supplémentaires qui sont nécessaires pour acheter du pétrole importé, devenu plus cher. La consommation intérieure par habitant doit ainsi diminuer. Mais elle peut diminuer de deux façons.
Dans la première, les travailleurs n’exigent pas d’augmentation de salaires au titre du « coût de 1a vie » pour couvrir le coût plus élevé des produits intégrant du pétrole. Les salaires réels diminuent puisque l’ancien niveau des salaires nominaux ne permet plus d’acheter globalement qu’une quantité de biens plus faible. Supposons aussi que les entreprises du pays absorbent l’accroissement de leurs coûts énergétiques liés au pétrole et ne répercutent pas sur leurs prix la hausse de leurs coûts. Il n’y a pas de hausse des prix et des salaires nominaux dans le pays. L’économie nationale s’est ajustée au choc qui a frappé l’offre sans inflation. Et le sort des gens se dégrade inévitablement. Supposons maintenant que les gens s’efforcent de maintenir leur ancien niveau de vie. Les travailleurs revendiquent des augmentations de salaires au titre du coût de la vie pour rétablir leurs salaires réels, et les entreprises préservent leurs marges de profit en augmentant leurs prix dans les mêmes proportions que les coûts salariaux et énergétiques. Il se développe une forte inflation, que le gouvernement accompagne en créant plus de monnaie. L’économie finit par s’établir à son nouvel équilibre à long terme; mais à quoi ressemble celui-ci ? Les individus voient encore leur sort se dégrader. La hausse du prix réel du pétrole n’a pas disparu comme par magie. Il faut encore plus d’exportations, rendues possibles par une réduction de la consommation intérieure, pour payer le pétrole importé devenu plus cher. Par conséquent, dans le nouvel équilibre à long terme, les travailleurs constateront que leur salaire réel a diminué et les entreprises pourront se rendre compte que leurs marges de profit ont été laminées. Tel est le mécanisme du marché qui produit la réduction indispensable dans la dépense intérieure et permet le transfert de ressources vers les industries exportatrices. Ce que les gens remarquent, c’est qu’il y a eu une période pendant laquelle les salaires et les prix ont augmenté, mais aussi que, d’une façon ou d’une autre, les salaires n’ont pas progressé au même rythme que les prix. Les salaires réels ont baissé. Mais les agents économiques en tirent une mauvaise conclusion. Ce n’est pas l’inflation qui a dégradé leur sort, mais la hausse des prix pétroliers. Les salaires réels auraient baissé de toute façon, qu’il y ait ou non une inflation nationale. Quand celle-ci est due à un choc qui frappe l’offre, et quand le gouvernement lui permet de se maintenir en adoptant une politique monétaire d’accompagnement expansionniste, ce n’est ni l’inflation ni l’expansion de la masse monétaire qui dégradent le sort des gens : c’est le choc qui a frappé l’offre. L’inflation n’est qu’un symptôme du refus initial d’accepter la nouvelle réalité.
Dans un tout autre ordre d’idée, ce séminaire m’a permis de découvrir la ville, et dans d’excellentes conditions. J’ai beaucoup apprécié l’organisation du staff, à tel point que je vous mets en lien l’agence qui s’est occupée de l’événement. Si vous cherchez à organiser un séminaire, je vous la recommande sans hésiter. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du blog sur ce séminaire entreprise à Dallas qui est très bien rédigé sur ce sujet.

La légalisation de la drogue était censée réduire la criminalité. Autrement, selon les avocats, L’idée était simple: le marché noir s’assécherait et, partant, l’élément criminel de l’industrie, alors que les acheteurs de cannabis prenaient le chemin du dispensaire le plus proche. Il ne fait aucun doute que des études récemment publiées dans le Monetary Record ont révélé que, juste après la légalisation de la mauvaise herbe liée aux soins de santé dans l’État de Californie, l’infraction criminelle d’agression avait chuté de 17%. Parlez aux autorités de l’Emerald Triangle en Californie et une autre histoire se dessine. Selon certaines estimations, cette région de dix mille kilomètres carrés (comprenant les régions de Humboldt, Mendocino et Trinity) se développe à 60% dans le cannabis du pays. Ben Filippini, shérif adjoint de Humboldt, a déclaré que depuis l’initiative prise par la Californie en 1996 dans le domaine des soins de santé et du cannabis, le délit criminel a été commis dans sa juridiction: «Les gens commencent à se faire remarquer. Toute la légalisation effectuée ici était un refuge sans danger pour les escrocs. »Chaque fois que j’ai interrogé Christopher Underwood, sous-officier du comté de Trinity, que s’est-il passé depuis qu’une initiative de 2016 a légalisé le pot à partir de la fin, il a expliqué:« Nous n’avons pas remarqué plus faible activité criminelle par tous les moyens. En fait, nous avons constaté une augmentation assez constante. »Matthew Kendall, l’équivalent de Compton à Mendocino, a déclaré:« Nous subissons beaucoup plus de vols et de violences causées par des armes à feu.  » Que se passe-t-il? L’un des facteurs est que la légalisation a entraîné un essor considérable dans le secteur des mauvaises herbes, augmentant ainsi l’offre de deux choses qui tentent les voleurs potentiels: la récolte, ainsi que les revenus générés par celle-ci. Certaines caisses populaires et banques régionales ont commencé à accepter l’argent de la marijuana, mais pas les grandes, mais cette dernière est particulièrement abondante. La marijuana reste interdite en deçà des règles gouvernementales et la direction craint simplement d’être responsable du nettoyage des fonds. Un deuxième facteur: tous les producteurs ne veulent pas être légaux, même si la Californie a légalisé le pot. Sur environ 32 000 agriculteurs de la région, pas plus de 3 500 possédés ont demandé un permis à la fin de 2017. Certains exigent que le respect des politiques soit trop coûteux. D’autres personnes échappent à la fiscalité. Contrer la loi « grandir », tout de même, les laisse simplement spécifiquement vulnérables aux « cambriolages » (cambriolage de mauvaises herbes emballées), précisément parce que les voleurs savent que ce type d’agriculteurs hésitera à soumettre une déclaration des autorités. Les syndicats illégaux, qui sont impliqués dans beaucoup de ces vols, revendent la plupart des actes de pillage exprès.